Vous êtes actuellement : = Consignes syndicales et actions =
SOMMAIRE DE L’ARTICLE :
1. LES OUTILS POUR LA GREVE
2. TROIS RAISONS DE FAIRE GREVE
3. LE COMMUNIQUE INTERSYNDICAL
4. EN SAVOIR PLUS SUR LA REVALORISATION
S’INFORMER ET INFORMER
Lettre aux parents | L’affiche pour la salle des maîtres | Le dossier sur le grève du 26 janvier |
---|---|---|
PARTICIPER
Complétez dès à présent l’Etat de participation de votre école.
Les affiches pour la grève |
---|
Sous couvert de gestion de la crise sanitaire, Jean Michel Blanquer déploie sa politique éducative à marche forcée « comme si de rien n’était »
Resserrement sur les « fondamentaux », individualisation des apprentissages, pilotage par les chiffres, mise sous tutelle des pratiques enseignantes sont les fondements d’orientations contraires aux consensus scientifiques. Érigées en outil de pilotage du système, les évaluations CP, CE1 et 6 e , reprises à l’identique malgré l’année scolaire amputée par la crise sanitaire, enfoncent le clou. Des pans entiers des savoirs, dont ceux construits à l’école maternelle, en sont exclus. Une conception appauvrie des apprentissages s’y impose en particulier dans l’enseignement de la lecture où l’accès au sens est différé. L’individualisation y est exacerbée et elle porte le risque d’un accroissement des inégalités.
Creusement des inégalités scolaires
En cette rentrée si particulière, aucun temps ni dispositif d’accompagnement n’a été proposé aux équipes pour répondre aux besoins des élèves. A l’inverse, une formation arc-boutée sur les plans français et maths est imposée sans prise en compte des besoins exprimés par le terrain, participant souvent d’une surcharge dans une école où pèse la gestion de la crise sanitaire. Le Grenelle, simulacre de concertation, porte une conception du métier réduite à l’application d’outils conçus par des groupes restreints d’experts connivents avec les orientations du ministre. Une méthode de lecture officielle est en projet, bafouant les principes démocratiques de liberté éditoriale et pédagogique. Le conseil supérieur des programmes travaille à une réforme qui entend subordonner la maternelle à l’élémentaire et soumettre les plus jeunes aux dangers des évaluations standardisées. Assurément, le meilleur moyen de fabriquer l’échec scolaire précoce, en particulier des enfants des milieux populaires.
Renforcement des prescriptions
Le creusement des inégalités scolaires est bien l’issue inéluctable de l’obstination de Jean Michel Blanquer à recentrer par la contrainte les enseignements sur les « fondamentaux » et à individualiser les apprentissages. Le prescrit est renforcé à un niveau inédit avec son lot de guides multicolores, de programmes réécrits, de vade-mecum en tous genres, de recadrage des contenus de formation, sans jamais se soucier de la pertinence de ce qui se fait en classe. Pour garantir l’accès de toutes et tous à une culture commune, l’école a besoin d’une toute autre ambition. Il faut se mobiliser dans ce sens !
Aujourd’hui il ne suffit plus de constater les inégalités scolaires mises en lumière par la crise sanitaire mais bien de s’engager à les combattre durablement.
Le SNUipp-FSU exige un plan d’urgence pour l’école permettant à la fois d’abaisser les effectifs des classes pour de meilleures conditions d’apprentissage et d’abonder les postes nécessaires à son bon fonctionnement. Limitation des effectifs à 24 élèves, dédoublement des classes de l’éducation prioritaire… le ministère paraît convaincu de l’incidence de la taille des classes sur les apprentissages. Mais il faut aller plus loin et s’engager à la baisse des effectifs dans toutes les classes !
Le SNUipp-FSU porte d’autres revendications qui permettraient à l’école de mieux fonctionner :
Recréer le dispositif « Plus de maîtres que de classes » avec 6 enseignant·es
pour 5 classes ;
Consacrer 10 % du nombre total d’emplois au remplacement des enseignant·es absent·es ;
Réengager des moyens pour la formation des enseignant·es ;
Reconstituer les RASED et les compléter quand il manque des postes, sur la
base de 1 000 élèves maximum par secteur d’intervention ;
Augmenter les décharges pour toutes les directions d’écoles.
D’autres moyens sont nécessaires, notamment pour l’enseignement spécialisé.
69% des personnels sont exclus de la revalorisation
rien pour les AESH
une prime d’équipement de 150€ bien en dessous du prix des équipements informatiques nécessaires
Lire l’article du Café Pédagogique : En 2018 les salaires enseignants ont dévissé deux fois plus vite
Le SNUipp exige un budget qui engage un rattrapage des pertes salariales subies, grâce à un plan pluriannuel de revalorisation et de création de postes pour répondre à tous les besoins, en commençant par les plus urgents.
L’intersyndicale éducation appelle à la grève éducation le mardi 26 janvier 2021 : revalorisation, meilleures conditions de travail, demande de postes, demande d’une autre politique éducative.
Lire le communiqué :
76 visiteurs en ce moment
SNUipp 07 Maison des syndicats 25 Av. de la gare 07000 PRIVAS
Tél : 04 75 64 32 02
Fax : 04 75 64 43 38
Permanences à la section tous les jours de 9h à 12h30 - 13h30 à 17h
le mercredi permanence téléphonique de 10h à 12h
Où se trouve la section du SNUipp-FSU 07 ? Voir le plan